L'abandon est un crime

Publié le par spatourcoing.over-blog.fr

Au regard de la loi, abandonner un animal sur la voie publique est un crime sévèrement puni.
L’article 521-1 du Code Pénal stipule en effet que le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de 2 ans d'emprisonnement et de 30 000 € d'amende. Est également puni des mêmes peines l'abandon d'un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité, à l'exception des animaux destinés au repeuplement.

Et pourtant….. Chaque année, des dizaines de milliers d’animaux sont lâchement abandonnés, livrés à eux-mêmes et risquant la mort par collision avec un véhicule ; ou pire, attachés à un arbre, agonisant et finissant par mourir de froid et de faim. Sans parler des chatons vivants retrouvés dans des sacs poubelle hermétiquement fermés… Car, malgré les campagnes de sensibilisation, on voit encore ces actes abjects perdurer de nos jours.

On estime que 100 000 chiens et chats sont abandonnés chaque année en France, dont 60 à 80 % durant l’été. La France détiendrait d’ailleurs le record d’Europe en la matière.

Au-delà de la sanction pénale encourue, l’acte d’abandon sauvage est lui-même un crime barbare :
-  Pour la souffrance physique qu’il engendre et les morts qu’il provoque.
-  Pour la dévastation qu’il génère et les séquelles durables qu’il imprègne dans la psychologie de ses victimes rescapées.

 30 Millions d'Amis - carte interactiveAlors, ne partez pas sans eux, ou organisez votre absence !
Pour vous aider à localiser les lieux de vacances autorisant les animaux, nous vous proposons de consulter la carte interactive de la Fondation 30 Millions d’Amis.
Si vous préférez faire garder votre animal, vous pouvez également trouver une alternative telle que : le relais assuré par les proches, la pension, la garde à domicile, ou la famille d’accueil temporaire.

Il y a toujours une solution… Pensez-y avant !

"On reconnaît le degré de civilisation d’un peuple à la manière dont il traite ses animaux."

GANDHI

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